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Oser être visible

par | 2 juin 2022 | Mindset & Entrepreneuriat | 0 commentaires

Dans cet échange, on parle avec Aurore Soumille de OSER ÊTRE SOI, de se challenger et de se rendre visible. FULL VALEUR, écouter vite vous allez adoré !

Mélanie @punchtavisibilite (00:00)
Bienvenue dans ce live. Oser être visible avec Aurore SOUMILLE, photothérapeute. Je vais l’inviter de ce pas et on va pouvoir justement discuter d’oser être visible. Voilà donc Aurore va nous rejoindre. Et on l’attend. Coucou Aurore ! Donc le but de ce live, c’est de partager un petit peu mon parcours et aussi comment oser puisque c’est une des choses, une des spécialités d’aurore. Et donc justement. On va pouvoir discuter de ça puisque c’est vrai que le mois, le mois de juin pour moi est un mois où j’ai plutôt osé. Salut, et coucou, comment tu vas ? Ça va. Tu es toute belle, magnifique.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (01:01)
Ta vue ça je me suis fait belle quand même. J’ai dit je vais me laver aujourd’hui. 

Mélanie @punchtavisibilite (01:11)
C’est un mois particulier pour toi mais aussi pour moi par rapport à oser ? Qu’est-ce que t’as prévu ce mois-ci, Aurore ? Parce que tout le monde n’est peut-être pas au courant ? Même si on a un peu partagé, même dans ma newsletter la semaine dernière, je ne suis pas sûr que tout le monde ai suivi. Donc , on va les informer. Je te laisse annoncer du coup ce que tu as prévue pour ce mois de juin.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (01:34)
Alors qu’est-ce que j’ai prévu pour ce mois de juin ? Un gros challenge aussi bien pour moi que pour les personnes qui vont y participer. Donc j’ai créé mon premier challenge qui s’appelle « Mon image et moi et 21 jours pour apprendre à s’accepter et à s’aimer ». Voilà donc c’est un challenge de 21 jours parce que 21 jours, c’est le temps qu’il faut aussi à notre cerveau. Et pour reprendre de nouvelles habitudes meilleures pour nous. Voilà, et donc là, les meilleures habitudes que je vais essayer, on va dire de faire prendre aux personnes qui vont participer, c’est d’apprendre à ceux à se voir vraiment et à se parler avec beaucoup plus de douceur en étant un peu moins exigeant avec soi-même. Beaucoup moins dur qu’on peut l’être souvent quand on quand on se voit. Et du coup, ramener des habitudes, on va dire de bienveillance, de douceur, d’amour vis à vis de nous-même, parce que souvent on va être doux avec les autres, ce genre de choses, mais on s’oublie un peu. Sauf que je pense que pour mieux aimer les autres, mieux accepter les autres dans tout ce qu’ils sont, ça commence par soi. Le chemin commence par soi-même. Donc pour moi, c’est le pré requis essentiel. C’est la base, c’est la base de mon travail. Déjà en tant que photo thérapeute, déjà à la base. Mais pour moi, celle c’est la base pour mieux se vivre dans le monde et être plus en harmonie avec les gens qui nous entourent et ce genre de choses.

Mélanie @punchtavisibilite (03:09)
Je pense que ça parle à beaucoup de monde parce que même être bienveillante avec les autres, comme je le dis, c’est simple, on va toujours prendre soin des autres et on va toujours passer en dernier et donc même moi, ça me parle beaucoup. J’ai hâte d’être à ton challenges, ça va bousculer, je pense. Oui.
Aurore @aurore_soumille_photothérapie (03:29)
Oui, ça va bousculer. Parce que quand je l’ai préparé, déjà, rien que l’idée, pour le dire en deux mots, comment va se passer le challenge ? C’est assez simple, ça va vous demander allez, quinze à vingt minutes par jour, mais même ça, c’est compliqué de s’accorder « allé je me calme, je m’accorde quinze minutes par jour à moi », entre le boulot, entre les enfants, pour celles qui ont des enfants, entre les activités de la vie, du quotidien. Voilà. C’est quand même assez compliqué de se dégager ce temps rien que pour soi en fait. Et du coup, comment ça va se passer ? C’est un travail avec un miroir. Donc tous les jours, vous allez, vous allez avoir un exercice à faire avec votre miroir de salle de bain ou un miroir de poche que vous emmènerait avec vous. Ça, c’est à vous de voir et de décider. Mais le mieux, c’est d’avoir les deux. Parce que dans tous les cas, vous allez devoir refaire les exercices tout au long de la journée quand même pour pour bien imprégner le truc.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (04:21)
Et c’est vrai, rien que ça. Moi, quand j’ai commencé à le faire, me parler dans un miroir, en regardant vraiment dans les yeux, rien que ça, c’est bizarre. Rien que ça. Déjà, je me disais Mais non, mais tu as l’air complètement ridicule en fait. Qu’est-ce que tu fous de parler dans un miroir ? Et en fait, quand on se regarde vraiment dans les yeux et qu’on se parle, c’est plus forcément nous qu’on voit. On arrive à se détacher et on voit une personne, un être humain en fait. On arrive du coup à prendre beaucoup plus de recul finalement face à nous. Et je pense que là, on arrive à faire, à faire ce pas de côté pour finalement se regarder différemment. Mais je suis un être humain comme les autres. Moi aussi j’ai besoin d’être aimé, de douceur, qu’on parle gentiment et ce genre de choses. Du coup, déjà, rien que de faire ça. Les deux premiers jours. Trois premiers jours, c’est déjà assez bizarre. Ça peut procurer plein d’émotions. Alors, en fonction des personnes, ça va être différent, mais ça peut procurer plein d’émotions. Et après, il y aura des thématiques abordées tous les jours et des nouvelles thématiques abordées. Effectivement, je sais qu’il y a des journées qui vont être quand même plus particulières que d’autres. Voilà, je sais qu’il y en a qui je me suis dit « Ah là quand même, c’est chaud ». Et c’est pour ça que je vais essayer d’être là aussi présente parce que j’ai créé un groupe privé, Facebook en fait pour les participants. En fait, je vais être là au quotidien quand même pour encourager, parce que je sais qu’il y a des journées qui ne seront pas forcément évidentes, mais qui sont pour moi nécessaires et salutaires. Franchement, voilà. Donc du coup, il y aura de l’exercice au miroir. Il y aura une petite méditation, un exercice de visualisation, un souvent à faire, on va dire, dans un temps calme.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (06:05)
Voilà. Et en plus, il y a un carnet de réflexions que j’ai achevé, voilà, et dans lequel en fait, tous les jours, vous aurez des. Si vous voulez aller plus loin, après c’est à vous de le faire à votre rythme. Vous pouvez répondre à des questions de réflexions qui sont liées aux thématiques abordées chaque jour. Donc voilà.

Mélanie @punchtavisibilite (06:30)
Tu préconises plutôt le matin ou le soir parce que c’est vrai que d’avoir un quart d’heure, moi, ça va être plutôt le soir. D’ailleurs, je le fais beaucoup des audios de sophro, des choses comme ça. Donc dans ma routine, c’est plus simple. Le matin, je pense qu’on se fait réveiller parfois par les enfants ou on est au boulot et on est peut-être moins réveillé, mais après ça rend l’exercice.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (06:49)
J’avoue que l’exercice au miroir, ça serait bien de le faire le matin. Déjà de commencer. Alors je vais essayer de faire en sorte que je les ai programmés pour qu’ils arrivent à 6 h du mat, même un peu plus tôt, 1 h plus tôt, pour vraiment les gros lève tôt. Moi je ne suis pas une lève tôt, donc je ne ferai pas à cette heure-ci mais bon, j’ai prévu pour les gros lève tôt parce que souvent on va passer dans sa salle de bain quand même. A priori, tout le monde passe dans sa salle de bain, en fait le matin et donc à un miroir dans sa salle de bain.

Mélanie @punchtavisibilite (07:19)
Faudra aller vérifier.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (07:20)
Mais à vérifier. Mais a priori, oui. Et du coup, parce que souvent l’exercice qui va être demandé, on va demander qu’il soit répété tout le long de la journée.

Mélanie @punchtavisibilite (07:29)
Oui, donc si c’est le soir, on va être décalé.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (07:30)
Si c’est le soir. Du coup, soit vous êtes en décalé à ce moment-là. Mais vous pouvez le faire en décalé. Je prends mon exercice le soir et je le répète et je me décale d’une journée à une journée. Pourquoi pas après chacun, le fait comme il l’entend aussi. Il n’y a pas de méthode. L’essentiel, c’est de faire tous les jours et effectuer les exercices au fur et à mesure. Voilà. Mais je préconise plutôt l’exercice de méditation, de visualisation, plutôt à ce moment-là, en fin de journée, au moment du coucher. On a cinq dix minutes, alors ce sont des exercices qui ne durent pas plus de cinq minutes. On est vraiment sûr, c’est assez, c’est assez rapide quand même. J’ai prévu par rapport à nos rythmes de vie. Ce sont des méditations assez rapides. Oui, c’est mieux. Peut-être le soir pour la méditation et l’exercice, le matin pour pouvoir le reproduire tout le long de la journée, même quand on est au boulot, même quand on va passer devant, par exemple une vitrine d’un magasin et qu’il y a notre reflet et va pouvoir se répéter, on fait les choses aussi quand on se croise aussi.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (08:28)
Voilà donc dans un miroir ou dans une glace, d’une manière inopinée. En fait, on pourra répéter l’exercice. Donc j’aimerais bien voir des gens dans les rues qui disent Ah oui, toi, je t’aime. En fait, c’est vrai, on se croise dans les rues. Ça pourrait être très drôle en fait.

Mélanie @punchtavisibilite (08:45)
Ça doit être génial ! J’adore l’idée d’avoir essayé à fond parce que moi j’ai envie d’essayer, puis d’être plus patiente et plus gentil avec moi-même. J’avoue que parfois on est, on est son pire bourreau. Donc oui, je sais qu’on peut retrouver ce challenge dans le lien, dans ta bio. Donc ce n’hésitez pas pour les personnes qui se demandent aussi. Et du coup, quelle est la transformation que t’attend ? Qu’est-ce qu’on va a ? Qu’est-ce qu’on va finalement découvrir un petit peu tout au long de ce challenge ? Parce qu’on va se parler ? Qu’est-ce que ça va donner ?

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (09:17)
Moi, la transformation que j’attends, c’est déjà de prendre conscience de comment on a construit notre image de nous. Ça, c’est très personnel. C’est vraiment le fruit de là ou on est né déjà de ce que nous ont transmis ou pas nos parents. Des messages qu’on a reçus d’une manière consciente et inconsciente dans notre enfance, de notre environnement autour de nous, de là ou on vivait de notre culture, parce que toutes les cultures, voilà, on va aux États-Unis. Ils ont plus tendance à se faire à dire, à être à se challenger, à s’encourager. Ce genre de choses, ce n’est pas forcément la culture française qui a plutôt tendance à enfoncer les gens et à être plutôt négative.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (10:00)
Ça, c’est ça qui joue. Franchement, un Français n’est jamais content de rien. Déjà, ça, ça y joue. Il faut prendre conscience aussi que là où est la culture d’un pays dans lequel on est déjà, ça joue énormément aussi sur nous. Et il y a aussi les expériences qu’on a vécu dans notre vie marquante et qui ont pu du coup blesser notre estime de soi et vraiment endommager notre image, l’image qu’on a de nous. Et du coup, on ne se voit pas comme quelqu’un, forcément bien de forcément bon, qui mérite qu’on prenne soin d’elle. Il y a des personnes qui disent « mais non mais je ne mérite pas » en fait. Mais qu’est ce qui fait qu’on mérite ou pas ? En fait, il n’y a pas à mériter le fait de s’estimer ou d’avoir de l’amour pour soi, en fait. Et donc là, c’est vraiment travailler de toutes ses croyances aussi. Toutes ces peurs. Dire de déconstruire, déconstruire, déconstruire l’idée qu’on se fait de nous. Et d’arriver à se dire OK je suis ok comme je suis quoi en fait ?

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (10:57)
OK, je ne suis pas parfait, mais nul ne l’est. Hein, voilà la perfection n’existe pas dans ce monde et tant mieux parce que sinon on ne progresserait jamais, on n’évoluerait jamais et on s’emmerderai vraiment en fait. Donc voilà, il n’y a pas de gens parfaits, des gens moins parfaits en fait. Comme ce n’est pas comme s’il y avait des gens ratés et des gens qui auraient tout ça, ce sont des croyances. Mais ça, non, c’est faux. Ce n’est pas vrai. On a tous des ressources, on a tous des potentialités, des talents, des compétences. Voilà, c’est juste qu’on ne les met pas en avant et qu’on ne se regarde pas vraiment comme on devrait se regarder. C’est vraiment se regarder avec un peu plus d’objectivité, même si bon l’objectivité c’est un peu compliqué. Mais voilà, se dire oui, non mais quand même, je sais faire des choses. Mais voilà, j’ai fait de belles choses dans ma vie. Ça, je sais faire, c’est vraiment déconstruire l’image qu’on a de soi et finalement reconstruire des bases, des bases de plus en plus solides.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (11:53)
J’ai envie que les gens fassent un bond en avant mais ne recule plus. En fait, comme on peut le faire, un pas en avant, deux pas en arrière et en fait, on reste assez statique. Là, c’est de se dire OK, là, j’ai vraiment pris conscience d’un truc, j’ai compris un truc. C’est à dire que je suis ok et et c’est très bien en fait. Et j’ai envie que les gens arrivent à ça. Ils disent et dès que je dis quelque chose de pas gentil. Stop, stop, stop stop ! Je reprends. Alors parce que même moi, je le fais au quotidien quand je dis Mais qu’est-ce que tu es conne ? Parce que j’ai fait un truc et je dis « non, non, Aurore ce n’est pas bien tu t’es mal parlé, là, on recommence ». Et c’est vrai que d’arriver à prendre ces petits de petites habitudes, de dire c’est bien, on ne va pas éviter de se maltraiter, mais au moins de se dire stop.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (12:46)
Quand ça arrive, ils peuvent aller jusqu’au bout. En fait, de ce qu’on pouvait faire avant et se dire stop. Allez, je reprends. Et je me parle différemment. Et aussi apprendre à faire taire la petite voix intérieure qui est toujours en train d’alors qui est là pour nous protéger parce qu’elle veut nous sécuriser cette petite voix qui par la peur souvent. Mais le but, non, c’est de se dire stop la peur. Je sais que tu as besoin d’être sécurisé, que tu n’es pas bien en ce moment et en stress. Mais calme toi, je suis capable, tu es compétente, tu peux y arriver en fait. Voilà, ça, c’est vraiment tous les automatismes, j’aimerai bien balayer certains automatismes pour en recréer des plus positifs. Et en plus, ce qui est intéressant aussi dans le challenge, c’est qu’un moment donné se dévoile un petit truc. Mais il y a un travail à faire pour les parents qui vont participer au challenge.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (13:40)
Il y a un travail à faire avec ces enfants et ça, je me dis que ça peut être juste génialissime en fait de prendre conscience des messages qu’on peut envoyer à nos enfants en fait, et de voir comment eux, ils vont percevoir les choses et comment ils vont prendre l’exercice. Et comment ils peuvent se créer un petit mantra au quotidien à se dire dans leur petit miroir quand ils se brossent les dents ou quand ils se lavent et de se dire : Ouais, mais je suis quelqu’un de bien. Je suis si je suis sa, à eux de créer avec les parents. En fait, ce petit rituel positif et qui permet de faire grandir l’estime de soi et l’amour de soi. Et ce genre de choses. Je pense que ça peut être très percutant. C’est là qu’on peut se rendre compte aussi de ce qu’on a envoyé à nos enfants comme message et dont on ne sait pas forcément rendu qu’on en fait. Donc voilà ce que j’attends en fait.

Mélanie @punchtavisibilite (14:40)
C’est super puissant. Du coup, il y a beaucoup, beaucoup de valeur. Heureusement que u rappelles qu’il faut s’aimer, qu’on a tous des qualités, que personne n’est imparfait, on n’est pas mal fait. J’ai adoré cette phrase et c’est vrai qu’on a cette petite voix-là qui va nous embêter. Oui, on l’a tous ça, parce que moi aussi je l’ai. Tu sais que par mon parcours, je suis plutôt quelqu’un qui me challenge et j’ose pas mal de choses. Ça ne veut pas dire que je m’aime plus que les autres, je pense que ce n’est pas lié. D’ailleurs, c’est pour ça que le challenge, je l’attends parce je pense qu’il va bousculer moi aussi et je suis dans un groupe Facebook et j’ai hâte de partager parce que je ne suis pas gêné de partager mes émotions. Donc ça, c’est ok pour moi ce qui va venir. Au moins, vous verrez l’intérieur de ce que ça fait. Et puis c’est vrai que ben ce n’est pas parce que cette petite voix nous parle qu’on est obligé de l’écouter.

Mélanie @punchtavisibilite (15:30)
Moi, c’est comme ça en tout cas que j’avance puisque ça fait partie de mon parcours. Je suis une ancienne assistante indépendante et aujourd’hui, j’ai créé un centre de formation pour aider les personnes à être visibles. Donc c’est assez hallucinant. Et en fait, moi j’ai vraiment pris le contrepied de cette petite voix en me disant Ah ouais, tu crois que je ne peux pas y arriver ? Bon attend, on va te contourner parce qu’on a toujours, en tout cas depuis quelques années, pas très longtemps, mais depuis deux ou trois ans, j’ai entendu partout qu’elle nous mentait. Et du coup, je me dis Bon, ben si on me le dit, c’est que ce n’est pas vrai, c’est qu’elle veut m’arrêter en fait, dans ma course folle. Du coup, et je suis plutôt à contrepied de me dire qu’est-ce que je vais faire pour la rassurer. Parce qu’elle m’envoie des peurs, des signaux en fait. Et moi je suis plutôt : je vais faire des process, je vais me faire des modèles.

Mélanie @punchtavisibilite (16:14)
Je vais pallier à toutes ces peurs par l’organisation pour m’organiser dans la visibilité puisque c’est comme ça moi que je travaille. Mais c’est vraiment de me dire OK, elle m’envoie un signal et si je l’écoute du bon côté, c’est pour me faire avancer finalement.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (16:33)
Oui, non mais complètement en fait. Souvent je, moi, j’ai eu des clientes ou des choses comme ça qui me disaient « ouai mais ma petite voix je la fait taire ». Il y a même un jour quelqu’un qui m’a dit qui lui avait donné un prénom à cette petite voix mais un prénom mais c’est terrible, je trouvais en gros c’était presque une insulte au niveau de la petite voix. Et dans l’allée, je me dis mais non, en fait non. La petite voix elle est là et elle nous parle de nous enfants. Souvent, elle nous parle de nous, enfants, des peurs qu’on avait en fait petits ou on n’osait pas y aller parce qu’on avait peur à cause de si à cause de ça. Et cette petite voix, elle n’est pas mauvaise, elle est juste là pour dire attention iI y a un message qui n’est pas passé encore et il y a un truc ou tu n’as pas pris soin de toi à un moment donné ou tu n’as pas reçu les bons messages à un moment donné.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (17:26)
En fait, et c’est plutôt de dire OK, comment effectivement je peux transformer ce message de ma petite voix qui n’est pas là pour m’embêter. Elle est là pour me sécuriser. En fait, elle veut que je reste dans une situation où je me sens plutôt en équilibre ou en système de l’homéostasie. Quand il y a un problème, notre organisme, il veut revenir à l’équilibre. En fait, de dire non, non, mais on n’y va pas, ça va tout déstabiliser, laisse tomber quoi ? Tu ne vas pas réussir à gérer cette en fait. Et la logique c’est de dire « si je peux, je suis capable de faire ça, je peux réussir à le gérer. Je t’entends. Je sais que t’essaie de me sécuriser en fait et que tu veux me protéger d et les ressources pour y aller quand même en fait ». Voilà. Et c’est plutôt à parler à cette petite voix en disant OK et de dire je sais tout, tu viens comprendre d’où tu viens, comprendre d’où vient cette petite voix ? J’espère. Ça va être aussi l’objectif de se lancer des « d’où je viens ? »

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (18:15)
« Qu’est-ce que tu essaies de me dire ? Et je vais t’écouter » en fait, parce qu’il vaut mieux l’écouter cette petite voix que la rejeter. Sinon elle reviendra toujours en fait et reviendra toujours, alors qu’au bout d’un moment, si on l’a écouté et qu’on en a pris soin, ben du coup elle se taira beaucoup plus souvent en fait elle arrivera beaucoup moins souvent en fait, parce que justement je l’ai écouté et ce genre de chose et et voilà. Et c’est ça qui est intéressant aussi avec cette petite voix, c’est souvent on la malmène en lui disant mais c’est bon, calme-toi, tais-toi, tu m’énerves, j’en peux plus t’entendre, alors qu’en fait c’est OK. Qu’est-ce que tu essaies de me dire en fait concrètement?

Mélanie @punchtavisibilite (18:53)
C’est super puissant ce que tu dis, parce que du coup, je ne sais pas si tu as vu dans mes yeux. Moi, ça a éclairé quelque chose de malaisant. C’est ma voix d’enfant. Il y a quelque chose qui me revient souvent et qui m’est revenu depuis des années. C’était en tant que salarié ou même maintenant que je suis à mon compte. Je faisais énormément de fautes d’orthographe. J’en fais toujours énormément. Ça, c’est une catastrophe dans ma vie puisque puisque j’étais passée derrière ma sœur qui a gagnée les Dicos d’or. Et je pense que du coup, ça fait un un gros palier dans mon enfance. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai vécu. J’ai eu un zéro sur 20 à la dictée des Dicos d’or, mais quand ma prof m’a dit si j’aurais compté, toutes les fautes, tu aurais eu moins 22 fois. J’étais en CM1 je crois et là, je me suis dit Wow Mélanie, ok, c’est une croix dessus, ce n’est pas pour toi. Et du coup, c’est vrai que quand je me suis lancée à mon compte et que je commençais à communiquer sur les réseaux sociaux, c’était mon plus gros défaut, c’était je vais faire des fautes d’orthographe.

Mélanie @punchtavisibilite (19:44)
Comment je fais ? Est-ce que je les accepte, ou je ne les accepte pas ? Est-ce que je publie ? Est-ce que je publie avec mes défauts ou je me suis longtemps retenu ? Et après, j’ai vraiment osé. Et quand on me faisait des petites réflexions sur mes fautes d’orthographe, j’étais du genre oui, je le sais, désolé. Prenez l’énergie, et laissez ce qu’il y a à laisser, quoi. Je le sais et je n’arrive pas à me soigner. En tout cas, j’essaye. Et je suis allée même au-delà puisque c’est un projet un peu fou. Alors ça a été relu évidemment. Mais je fais partie d’un livre collaboratif qui sort le 15 juin et pour moi, c’est vraiment un clin d’œil à cette petite voix de « Tu vois, tu croyais que je ne pouvais rien écrire » et en fait j’ai participé à un livre et je trouve que ça va être un de mes challenges de ma vie peut-être d’écrire un livre un jour parce que c’était vraiment un rêve petite.

Mélanie @punchtavisibilite (20:28)
Comme si je ne pouvais jamais y arriver en fait tu vois cette petite voix qui me disait de toute façon ça tu n’y arriveras pas. Et du coup, évidemment, avec l’écriture, il y a le livre qui est peut-être le Saint Graal dans la tête des gens. Et du coup, c’est parce que je pense que n’y arriverai pas que j’aie vraiment essayé, que je suis allé jusque-là. D’ailleurs, ce qui est oui.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (20:47)
Et c’est souvent dans ce qu’on ne veut pas aller parce qu’on a peur qu’on est souvent bons ou les meilleurs, c’est à dire que moi, ça me renvoie moi, à la petite Aurore. Y a la petite Mélanie mais il y a la petite Aurore aussi, et moi toute petit en fait, quand je suis rentrée au CP. Ça a été la peur de ma vie, quoi en fait. Alors que c’est moi qui ai demandé à aller à l’école, sinon ma mère ne m’aurait jamais mis à la maternelle. En fait, elle ne voulait pas que je sois comme tous les autres enfants. Du coup, elle ne voulait pas me mettre à l’école. C’est moi qui ai demandé à aller à l’école, en fait. Et et du coup après le CP, ce n’est pas la maternelle, on ne va pas coller des gommettes. Donc il fallait apprendre à lire et à écrire et ce genre de choses ? Et je me suis mis une pression, mais une pression de malade. Et en fait, et je ne voulais pas y aller.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (21:32)
Je ne voulais pas y aller. J’avais toujours peur de paraître stupide. C’était ma peur bleue d’être stupide en disant mais Aurore, tu n’y comprends rien, tu es bête, tu es tellement bête, en fait, que tu n’y arriveras jamais. Tellement que mon instit disait à ma mère « mais votre fille, si elle pouvait faire le tour de toute l’école et de la cour de récré avant de venir à mon bureau pour me montrer les réponses aux exercices qu’elle a fait, je pense qu’elle le ferait ». Et au final, je faisais tout juste. Je faisais toujours tout juste parce que j’étais une bonne élève. Mais dans ma tête. Ma petit voix me disait que j’étais nul, que je n’arriverais jamais, que j’étais stupide. Donc chaque fois qu’on devait m’interroger à l’oral pour dire à l’oral une réponse par rapport à un exercice mais c’était mon Dieu, mais c’était c’était impossible. Je veux dire mais non, je vais dire que des conneries. Et ça, ça m’a poursuivi quand même pendant de nombreuses années, alors même que j’ai fait des études universitaires.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (22:26)
Je suis allé jusqu’au doctorat et j’avais encore toujours peur de dire des conneries quand même. Et je lisais et machin est tout. Jusqu’au moment je me suis dit Non mais Aurore arrête, ce n’est plus possible en fait. Arrête, arrête ! Bien sûr que tu diras des conneries parce que tout le monde en dit ça. C’est une évidence. Tu ne sauras jamais tout sur tout. Mais quand même tu en sais pas mal. Donc arrête. Et du coup, c’est ça qui faisait que j’avais peur de parler à l’oral. Vraiment ? Et aujourd’hui, je fais des live, je fais des présentations, je me présente devant un public, je m’affirme et j’ose parler en fait. Et ce que je dis parle aux autres. Et je me dis mais en fait là ou finalement tu avais peur d’y aller ? Eh ben non mais tu n’es pas mauvaise du tout fait. Tu peux y arriver. Et et voilà. Mais la petite voix elle essaie toujours de protéger d’un moment de terreur que tu as pu vivre quand elle était enfant.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (23:23)
Et te dire et après tu grandis, tu dis non mais allé c’est bon. Je sais que je suis capable, je ne vais pas dire que des bêtises, je vais dire des choses intéressantes aussi. Et puis, si ça plait à certains, c’est bien, ça n’est plaît pas, ce n’est pas grave. Ça ne remet pas en cause qui je ne suis ni la valeur que j’ai. C’est comme toi de faire des fautes d’orthographe. Ne remet pas en cause la valeur de Mélanie et ce qu’elle est en fait au final ? C’est si grave que ça de faire des fautes d’orthographe.

Mélanie @punchtavisibilite (23:50)
Ça c’est vraiment mal vu quand même, il faut l’avouer.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (23:53)
Mal vu, mais c’est à dire entre le fond et la forme quoi ?

Mélanie @punchtavisibilite (23:56)
C’est ça, mais c’est vrai qu’on peut se dire bon au pire, si tu oses, au pire, ton risque, ça va être de réussir, ça va te faire quelque chose de bien puisque comme on a déjà une image dévalorisée de soi et qu’il y a cette petite voix qui nous parle finalement même de le faire, c’est moins risqué que de l’écouter finalement. C’est comme ça, en tout cas que je le traduis et que je me permets d’oser à chaque fois faire des nouvelles choses. Ça va être parce qu’au pire, ça marche, au pire si tu publies ton premier poste sur les réseaux sociaux, ça marchera.

Mélanie @punchtavisibilite (24:26)
Si tu publies ta première vidéo au pire, tu auras deux ou trois personnes et c’est vraiment ça qui m’a permis à chaque fois de faire un pas pour aller faire tout ce que je fais aujourd’hui et vivre un peu ma vie que j’ai rêvé parce que je suis vraiment contente de la vie que j’ai vraiment. C’est un peu ce que j’explique dans le livre. Je crois que je l’ai écrit. J’ai créé mon rêve américain, bon à moi, pas du tout à l’américaine, en travaillant en visio, en pouvant m’adapter au rythme de mon fils aussi, en choisissant aussi parfois de bosser tard le soir parce que j’aime ça. J’aime mon rythme, que personne ne me l’impose. Et ça, c’est vraiment un kiff. Mais c’est parce que, ce n’est pas que je n’ai pas écouté cette petite voix. C’est que je me suis dit au pire, si je fais l’inverse, je peux essayer, je peux réussir. Et ça, ce ne sont pas les personnes qui vont, qui vont quand on se rend visible en tout cas, ce ne sont pas les personnes qui vont nous voir sur les réseaux qui vont nous donner à manger.

Mélanie @punchtavisibilite (25:19)
Au départ, on essaye quelque chose, donc on ne part de rien et on ne perd rien. Vraiment on ne perd rien du tout. Ça va être cette idée de : ce n’est pas eux qui me mettent à manger dans l’assiette. Et je dis aussi quelquefois ce n’est même pas eux qui débarrassent. Donc pourquoi je prends en compte l’avis des autres ? J’ai qu’a essayer, en tout cas, c’est vraiment mon livre qui me motive pour pouvoir avancer à chaque fois, parce que sinon on va s’arrêter. On a tellement de contraintes, déjà le regard de soi et en plus le regard des autres. C’est vrai que ce challenge de 21 jours au miroir, je pense qu’on va travailler le regard de soi. On travaille toujours le regard des autres, mais jamais sois face à son miroir, soit face à soi-même. Et donc là, ça va, ça va aller bousculer pas mal de choses j’ai vraiment hâte. Ton challenge commence le 16 juin.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (26:03)
Le lundi 6 juin, lundi prochain. Eh oui, c’est ça effectivement, comme je le disais, si j’apprends à m’accepter, moi, et à avoir un regard doux sur moi, du coup le regard des autres. En fait, il va avoir de moins en moins d’impact et de moins en moins d’importance. Et comme tu dis, la vie des autres, en fait, ça ne parle que d’eux et de leur croyance en fait. Ça parle aussi que de leur incompétence à eux en fait, ou de leur possibilité à eux. Quand ils sont plutôt dithyrambiques et qu’ils font des compliments, c’est qu’ils ne se rendent pas compte que s’ils ont la capacité de le faire et par contre quand c’est de la critique, le genre de choses, mais ça parle de toi en fait. Mais où tu ne te sens pas compétent toi. Qu’est ce qui te gênes ? Quelles sont tes croyances par rapport à ça ? Et ça aussi. Ça permet aussi d’interroger, d’interroger tout ça par rapport à soi-même.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (26:51)
Voilà. Et donc, du coup, oui, il vaut mieux soigner son regard vis à vis de soi même que d’essayer en fait d’être de faire plaisir aux autres et de coller avec le regard des autres, parce qu’on ne collera jamais avec le regard des autres. Il y a autant de vision de nous qu’il y a d’être humain sur terre. En fait, c’est impossible, quoi ? Ça, c’est donc oui.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (27:14)
Voilà exactement, je suis tout à fait d’accord, je suis à 200 % d’accord avec ce que tu dis. Je te remercie au rang de tous ce partage full valeur. Et vraiment inscrivez-vous au challenge, c’est du coup le lundi 6 juin donc, vous avez le lien dans sa bio. Je le remettrai aussi directement dans la description du live et je le partagerai en story parce qu’évidemment je veux qu’il y ait un maximum de personnes qui puissent se transformer avec toi. Je sais le chemin que tu mènes et derrière il y a d’autres choses en plus de la photothérapie. Eh oui, et je vous dirai quand je ferai l’exercice puisque je vais m’y frotter dans un mois. J’ai très peur, mais je pense que le challenge tombe au bon moment parce que je vais me réconcilier peut-être avec l’image de moi. J’espère. En tout cas, je ne sais pas si je suis méchante ou pas avec moi-même, mais je pense parfois donc qu’on va découvrir ça un peu avec ton challenge.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (28:04)
Mais des fois on prend pas conscience de ça en fait, on prend pas conscience de ce qu’on se fait.

Mélanie @punchtavisibilite (28:10)
Et puis j’invite tous ceux qui me le commande mon livre qui sort le 15 juin, parce que j’ai participé à ce livre collaboratif, je suis vraiment fière et je partage justement cette. Cette semaine, c’est en fait d’oser être visible, d’être soi et avec toutes ces comme pour toutes ses qualités et tous ses défauts aussi, hein. C’est ça que je partage et c’est ce que je veux qu’on retienne en tout cas de mon parcours. Voilà.

Aurore @aurore_soumille_photothérapie (28:36)
Mais tu as tout à fait raison parce que justement, c’est quand montre tel qu’on est, avec toutes ses qualités et ses défauts, qu’on a le plus d’impact, mais pas en donnant une image lisse et parfaite. Elle, elle est humaine en fait, et elle est réussie avec ses imperfections. Un truc de fou.

Mélanie @punchtavisibilite (28:56)
C’est ça et je fais beaucoup de fautes d’orthographe, sachez-le. Si ça peut vous rassurer. Le but, c’est d’essayer. C’est le principal, c’est d’essayer de ne jamais lâcher. C’est vraiment d’aller vers son objectif. Quand on en a un qui est bien défini, c’est plus simple, mais en tout cas d’aller vers l’objectif d’avoir une meilleure vie tous les jours. C’est une meilleure image de soi. Et tout ça fait partie du fait de grandir au quotidien. Donc je vous souhaite à tous de grandir vraiment. Merci pour tout ce temps, je vais le reposter. Et puis il sera aussi sur ton compte.

Mélanie @punchtavisibilite (29:27)
Ouais, c’est juste une manip un compte sur moi.

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